NGOUDA MBOUP DÉFEND SONKO ET DÉNONCE UN « LYNCHAGE MÉDIATIQUE ORGANISÉ »

Invité de l’émission Le Grand Entretien sur Seneweb, ce mardi, Ngouda Mboup, président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), s’est vivement exprimé sur le traitement réservé par certains médias au Premier ministre Ousmane Sonko.
Selon lui, le leader de Pastef fait l’objet d’un lynchage médiatique orchestré.« Dans cette émission (NDLR : Jakaarlo Bi), on a injurié Ousmane Sonko, et personne n’a rien dit. Dans une deuxième émission, on a corsé les injures. À partir de ce moment, on a fait exprès, ce n’est plus une erreur », a-t-il affirmé, visiblement outré.
Interrogé sur le recours quasi-exclusif de Sonko aux réseaux sociaux, Ngouda Mboup défend cette stratégie de communication, la jugeant légitime « Ousmane Sonko a raison quelque part, parce que, sur certains médias, on censurait Pastef. Et certains ne donnaient même pas la parole aux responsables du parti. »
Le juriste évoque également sa propre expérience sous le régime précédent :
« Pour ma part, du temps de Macky Sall, je ne suis jamais passé à la RTS. Il y a même un journal comme Le Soleil qui m’a censuré. Pourtant, je communiquais à travers ma page. »
Ngouda Mboup déplore également la manière dont la presse a traité la dissolution de Pastef, dénonçant un acharnement médiatique :
« Certains ont censuré Pastef, d’autres le calomniaient à longueur de journée. Pire, lorsqu’on a dissous le parti, un journal a titré : “Ci gît le Pastef”. C’est d’une violence inouïe à l’encontre d’un parti qui portait des programmes comme les vacances agricoles. »
S’exprimant sur la popularité du Premier ministre, il s’est laissé aller à une image forte :
« Quand Ousmane Sonko mange du beignet dougoub, le lendemain tout le monde en veut à son petit déjeuner. »
Face à ce qu’il qualifie de manipulation médiatique, Ngouda Mboup estime que le chef du gouvernement a bien fait de s’émanciper des canaux traditionnels :
« Si on se fiait à cette presse, cela aurait influencé les résultats présidentiels. Mais ce n’était pas le cas. Tout cela n’était pas avéré. Pastef reste dans un combat de principe, toujours dans la vérité. »
Et pour ne pas conclure, Ngouda Mboup dans un ton grave : « Franchement, Ousmane Sonko mérite égard, respect et considération, au regard de ce qu’il fait pour ce pays. »




