1er Mai Historique : Tous au front, l’État, le Patronat et les Syndicats scellent un nouveau départ

Ce 1er mai, les travailleurs marquent une pause pour évaluer leurs conditions de travail. Comme chaque année, la Fête du Travail est célébrée au Sénégal, à l’instar de nombreux pays à travers le monde. À cette occasion, des cortèges se forment à travers avenues, rues et ruelles du pays, pour mettre en lumière les revendications des travailleurs.
Mais ces revendications connaissent-elles un début de satisfaction ? Quelles réponses le patronat a-t-il apportées ? Ces réponses sont-elles jugées satisfaisantes ? Ce moment est aussi propice pour formuler de nouvelles doléances, en les combinant avec les attentes non satisfaites des années précédentes, même si l’année écoulée a été marquée au Sénégal par des échéances électorales.
Cette mobilisation se déroule dans un contexte social tendu. En effet, depuis l’arrivée des nouvelles autorités, plusieurs secteurs, branches professionnelles et centrales syndicales exigent la mise en œuvre des accords conclus sous l’ancien régime. Le climat social est ainsi en ébullition, et les travailleurs sont nombreux à réclamer la concrétisation de leurs droits.
C’est dans ce contexte que l’État, le patronat et les organisations syndicales ont entamé, le 27 février dernier, la première édition du Dialogue social. Cette rencontre avait pour but d’identifier les voies et moyens d’un consensus fort autour des principales préoccupations du monde du travail. L’objectif final : conclure un pacte de stabilité sociale.